MON KART

Pour cette saison 2016 en catégorie OK-Junior, je vais courir avec du nouveau matériel :

-       le châssis TONY KART EV401 Racer : c’est l’évolution du châssis Racer EVK, plusieurs fois champion du monde dans les catégories KF et KF-J, devenues aujourd’hui OK et OK-J. A noter que ce châssis a été conçu en soufflerie. Les tubes de 30 mm sont en acier composé notamment de chrome et de molybdène afin de trouver le meilleur compromis entre souplesse et rigidité. Le département de Recherche & Développement de TONY KART l’a également doté de jantes en magnésium afin d’accroître son efficacité. Bref, du matériel haut de gamme pour ma nouveau saison internationale en OK-J : cf. les photos ci-dessus ainsi que la fiche d’homologation CIK-FIA.

-       Le tout nouveau moteur DDJ créé par VORTEX Engines, la filiale du Groupe OTK (TONY KART) : ce tout nouveau moteur va dans le sens de la simplicité car sans démarreur, batterie, câblage électrique et embrayage. Un choix délibéré de la CIK-FIA afin de diminuer (un peu !) les coûts, mais aussi limiter les causes de panne mécanique lors d’une couse. Côté technique et performances, ce moteur développe une puissance de 28 ch avec sa cylindrée de 125 cc. Cf. les photos ci-dessous et la fiche d’homologation CIK-FIA.

Dans cette catégorie OK-J, le poids minimum imposé, pour l’ensemble châssis-moteur-pilote est de 140 kg. Ainsi le rapport poids/puissance du nouvel ensemble est de 5 alors qu’il était de 8 en catégorie Cadet (132 kg pour 16,5 ch). Voilà qui promet de belles sensations sur les circuits cette saison !!!

J’ai la chance d’avoir désormais un châssis TONY KART, la marque plusieurs fois Championne du Monde, notamment avec Michael SCHUMACHER ! Un châssis extrêmement performant avec le moteur ROTAX J MiniMAX de 125 cm3 développant 16,5 chevaux ! Un régal à piloter :-)

Voici mon nouveau châssis  BIREL depuis mars 2012 avec lequel j’ai participé au Championnat d’Ile-de-France. Son compromis entre souplesse et rigidité le rend plus performant que mon ancien châssis Kart One.

Equipé du moteur IAME PARILLA PUMA en 2012 (cf. ci-dessous), puis du nouveau moteur ROTAX J125 MAX en 2013 (cf. article).

 

DETAILS

 

 

 

 

 

 

 

 

Un kart nécessite un entretien permanent pour de multiples raisons :

- l’usure : changement péridodique du train de pneus, des plaquettes de frein, la transmission (couronne, chaîne et pignon), le fond plat, …

- une sortie de piste (… ça arrive !) : remplacement d’une fusée, d’une biellette, voire d’un spoiler, …

- la taille du pilote : je grandis ! Aussi, il faut de temps en temps modifier la position du baquet et des pédales,

- le poids du pilote : je grossis ! Dans la catégorie minime, le kart et son pilote doivent peser au minimum 120 kg à la fin d’une course. Le kart pèse 80 kg et moi environ 35 kg habillé et casqué. Il faut donc rajouter des poids en plomb fixés au bas de mon baquet. Périodiquement, on refait une pesée afin d’ajuster la masse des plombs ajoutés : des kilos supplémentaires seraient un vrai handicap ! Cet handicap est encore plus important en 2013 car l’ensemble kart et pilote doit peser au minimum 132 kg dans la catégorie cadet !!!

- la performance : en 2011, je me suis servi du même moteur. En 2012, j’ai un moteur supplémentaire. Cela va me permettre de réviser complètement le moteur de rechange afin de le monter sur le chassis avant chaque course. Un moteur neuf à chaque course est indispensable pour la performance : montée optimale dans les tours dans les lignes droites, par exemple ! En 2013, j’utilise aussi 2 moteurs ROTAX J125 MAX.

Au-delà de l’entretien, les réglages avant chaque course sont eux aussi primordiaux. En fonction de la température de l’air, de la température de la piste, du taux d’humidité dans l’air … : il faut alors trouver en permanence la bonne pression de pneus, les bons réglages du carburateur à bas comme à haut régime. Mais là, je n’en dirai pas plus … Ces réglages restent un secret bien gardé entre le pilote et son mécanicien !

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